Les demandes d’asile sont en hausse depuis l’été 2018. L’an dernier, près de 23.500 personnes ont introduit une demande de protection en Belgique (+19% par rapport à 2017). 

En conséquence, Fedasil a enregistré une hausse du nombre de résidents dans son réseau d’accueil : 19.500 primo-arrivants ont reçu un accueil en 2018 (+33% par rapport à 2017). Les principaux pays d’origine étaient la Syrie, la Palestine (en hausse) et l’Afghanistan (en baisse). 

Pour plus d’infos sur les demandes d’asile, consultez le bilan 2018 du CGRA.

Hausse de l’occupation
Depuis le mois d’août 2018, le nombre d’arrivées dans les centres d’accueil est supérieur au nombre de sorties (voir graphique en annexe). L’allongement du traitement des dossiers d’asile engendre une prolongation de la durée de séjour dans les centres. Pour cette raison, mais aussi en raison de la réduction du nombre de places d’accueil, le réseau d’accueil était sous pression au cours du deuxième semestre 2018.

Ainsi, les centres sont progressivement arrivés à saturation (plusieurs centres dépassant même les 100% d’occupation) et différentes mesures ont été prises afin de pouvoir proposer une place à toutes les personnes.

Actuellement, Fedasil et ses partenaires accueillent 18.800 personnes, contre 16.000 en juin 2018. Les personnes accueillies sont essentiellement des familles (52% des résidents) ou des hommes isolés (36%). Plus de 1.000 Mena sont aussi hébergés. Au total, 1/3 de nos résidents sont mineurs d’âge (en famille ou non accompagnés).

Places supplémentaires
En septembre 2018, Fedasil a reçu l’autorisation du secrétaire d’Etat Francken pour prolonger certains  centres temporaires. Fin 2018, la Ministre De Block approuvait l’ouverture de 1.500 places supplémentaires. En ouvrant des centres temporaires comme à Lommel, Zaventem ou Mouscron, Fedasil espère pouvoir offrir un accueil à toutes les personnes qui y ont droit. D’autres mesures sont toutefois nécessaires afin que les résidents puissent quitter plus rapidement les structures d’accueil.

Retours volontaires
En 2018, Fedasil a également coordonné le retour volontaire de 3.000 personnes vers leur pays d’origine, essentiellement vers l’Ukraine, la Géorgie et les Balkans