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Aide à la réintégration

Le programme de retour volontaire comprend un soutien à la réintégration dans le pays d’origine. La réintégration permet de répondre aux problèmes que rencontrent les migrants à leur retour, tout en permettant aux travailleurs sociaux de proposer des solutions concrètes : développement d'un micro-business, rénovation ou location d'une habitation, recherche d'un emploi, frais médicaux…

Les partenaires pour la réintégration

Pour la mise en œuvre des projets de réintégration, Fedasil collabore avec deux organisations qui bénéficient d’un réseau de partenaires étendu aux différentes régions du monde : l’OIM (Organisation internationale pour les Migrations) et Caritas International. Ces deux organisations prennent contact avec leurs partenaires ou bureaux locaux pour veiller à une réintégration optimale des migrants. De plus, les partenaires locaux de réintégration ont un travail d’information : ils regroupent un maximum d’informations sur la région ou la ville de retour, évaluent la situation socio-économique et les différentes possibilités d’intégration des migrants.

Les primes de réintégration ne sont pas données en espèce aux migrants mais bien aux partenaires locaux qui effectuent alors les paiements nécessaires. Ces primes doivent être utilisées dans les douze mois qui suivent le retour. Pendant cette période d’un an, les partenaires de l’OIM et Caritas suivent les projets, notamment pour en récolter des récits de retour.

L’accès à la réintégration

L'accès à la réintégration est dépendant du statut du migrant : pays d’origine, statut administratif et vulnérabilité. Lors de la demande de retour volontaire, le conseiller en retour analyse la situation personnelle du migrant et détermine ainsi ses possibilités en matière de réintégration.

Le soutien à la réintégration consiste en une assistance matérielle assurée par les partenaires locaux. Cette assistance se compose de plusieurs niveaux :

  • L'aide matérielle de base, accessible aux nationalités pour lesquelles un visa pour la Belgique est requis et dans la mesure où les personnes ont un jour introduit une demande de protection internationale, qu'elles aient été déboutées ou non.
  • À cela peut s’ajouter une aide complémentaire, accessible aux demandeurs de protection internationale pendant leur procédure ou pendant le délai de 30 jours suivant un ordre de quitter le territoire.
  • En parallèle, il existe également un soutien à la réintégration accessible à toute personne entrant dans les critères de vulnérabilité. Pour offrir ce soutien complémentaire, le conseiller en retour se réfère à la situation individuelle des personnes. Pour exemple, sont prises en compte les femmes enceintes, les personnes avec des problèmes de santé, les victimes de la traite des êtres humains, les familles avec enfants, etc.