Les demandeurs de protection internationale (demandeurs d’asile) sont autorisés à travailler dans notre pays quatre mois après avoir introduit leur demande d’asile. A partir du 1er juillet 2024, les demandeurs d’asile adultes qui séjournent dans une structure d’accueil et qui disposent d’un revenu de travail devront contribuer à cet accueil.

Ce système de contribution (« Cumul ») fait suite à une mise à jour de la loi sur l’accueil et à la publication d’un arrêté royal relatif à l’octroi d’une aide matérielle aux demandeurs d’asile disposant d’un revenu professionnel.

Volonté de travailler

L’emploi des demandeurs d’asile a augmenté ces dernières années. Nombreux sont ceux qui souhaitent travailler et trouvent leur place sur le marché du travail. Les employeurs eux-mêmes voient de plus en plus les avantages d’une coopération avec un centre pour demandeurs d’asile proche de leur entreprise. La participation active à la société par le biais d’une formation ou d’un travail offre d’énormes avantages, tant pour la personne que pour le centre Fedasil et la société.

Cette nouvelle mesure vise à fournir un cadre clair et équitable. Le principe de base est qu’il s’agit d’une contribution équitable (faible pour les personnes à faibles revenus, et légèrement plus élevée pour les personnes qui travaillent beaucoup) qui correspond aux coûts réels de l’accueil et qui n’entrave pas la motivation à travailler. 

Quitter la structure d’accueil

Les résidents autonomes qui ne souhaitent pas contribuer peuvent envisager de séjourner en dehors du centre d’accueil. Ils sont libres de quitter le centre et de trouver leur propre logement. En dehors du centre, ils ne doivent bien sûr plus verser d’argent à Fedasil.

Tous les résidents des centres ont été largement informés de ces mesures. Ils peuvent également s’adresser à leurs assistants sociaux pour toute question relative à leur situation personnelle.

Plus d'infos ?

• Courrier aux employeurs
• Information pour les demandeurs d’asile (website en 14 langues)