Réception de Nouvel an 2019
Fedasil a organisé ce jeudi 10 janvier au musée BELvue à Bruxelles sa traditionnelle réception de Nouvel an. L’Agence avait invité ses nombreux partenaires et la nouvelle ministre de tutelle Maggie De Block.
Dans son mot de bienvenue, notre directeur général a fait le bilan de l’année 2018. Une année marquée par une hausse de l’occupation dans les centres d’accueil et par un besoin urgent en places supplémentaires. Un évènement important a aussi été la mise en place le 3 décembre 2018 du ‘centre d’arrivée’ développé au Petit-Château en étroite collaboration avec l’Office des étrangers et la Régie des bâtiments. Ce centre permet une meilleure prise en charge des personnes qui viennent enregistrer leur demande de protection en Belgique.
Nos recommandations
Jean-Pierre Luxen a ensuite fait part des recommandations de l’Agence au prochain gouvernement. « Ces prochains mois, nous allons bien entendu continuer à adapter notre réseau d’accueil à la demande – en collaboration avec tous nos partenaires opérationnels. Mais notre principale revendication sera d’adopter une fois pour toute un plan d’action, notamment via le système de places tampon que nous avions déjà présenté il y a 2 ans, qui puisse s’adapter aux variations de la demande d’asile. Que puisse primer la logique opérationnelle par rapport à la logique purement budgétaire. »
« Ce plan d’action est évalué à un coût nettement inférieur à celui des ouvertures et fermetures de places », a poursuivi le directeur général de Fedasil. « Il permettrait d’avoir une approche rationnelle et donc professionnelle par rapport aux futures crises qui, cessons de nous voiler la face, continueront à rythmer le secteur de l’asile pour de nombreuses années. »
« Vous le savez, je suis aussi un grand partisan du rôle fédérateur que pourrait en partie jouer l’Agence pour ce qui concerne l’accueil. J’estime qu’il est utile de rassembler les forces vives autour des questions d’asile et de la migration. Par forces vives j’entends les différents niveaux de pouvoir et nos partenaires opérationnels, mais aussi les ONG et le secteur associatif qui est capable de mobiliser les citoyens. Il s’agit ici d’anticiper ce qui sera notre quotidien des prochaines années », a conclu Jean-Pierre Luxen.