L'année 2024 s'inscrit résolument dans la tendance à la hausse des dernières années : en 2024, le nombre de personnes retournées a augmenté de quelque 11% par rapport à 2023 et même de 22% par rapport à 2022.

Les cinq principaux pays d'origine restent pratiquement inchangés. L'année dernière, ce sont principalement des Brésiliens, des Moldaves, des Géorgiens, des Turcs et des Mongols qui sont retournés dans leur pays d'origine. Le Brésil est en tête de liste avec 1.000 personnes retournées. Notons également que les chiffres des retours vers la Turquie et la Moldavie ont doublé par rapport à 2023, ce qui s'explique principalement par l'afflux important et le faible taux de reconnaissance auprès des demandeurs d’asile originaires de ces deux pays.  

Profil des personnes retournées

Environ la moitié des personnes retournées étaient des migrants sans titre de séjour, 23% étaient des demandeurs de protection internationale (asile) et les 28% restants étaient des personnes en fin de procédure d’asile.

Près de 50% des personnes étaient en famille, les 50% restants étant des hommes ou des femmes seuls/seules. De plus, 9 mineurs non accompagnés ont volontairement choisi de retourner dans leur pays.

Réintégration après le retour

En fonction de la situation personnelle du migrant, le programme de retour volontaire offre également une aide à la réintégration dans le pays d'origine. L'année dernière, 76% des personnes retournées ont bénéficié d'une aide à la réintégration. Cette aide leur permet de reconstruire leur vie de manière durable dans leur pays d'origine.

Avant leur départ, ces personnes élaborent avec un conseiller un plan réaliste qui, une fois de retour au pays, répond à leurs besoins et tient compte de leurs forces : création d'une activité économique, location ou rénovation d'une maison, aide à la recherche d'un emploi ou remboursement de frais médicaux. Pour ce faire, Fedasil peut compter sur le réseau mondial de partenaires de l'OIM et de Caritas International.

• Vous trouverez tous les chiffres dans le rapport ci-joint.

Les projets de retour de Belgique bénéficient d'un soutien financier européen (fonds AMIF).