Accueil

Collaboration entre Actiris et Fedasil

15/04/2021
Fedasil work
Fedasil et Actiris ont signé un accord de coopération afin de faciliter la mise à l’emploi des demandeurs d’asile à Bruxelles.

Fedasil et Actiris ont signé le 6 avril 2021 un accord de coopération pour favoriser l’insertion socio-professionnelle des demandeurs d’asile hébergés dans la Région de Bruxelles-Capitale.

Cette nouvelle collaboration permet d’améliorer la collaboration et la communication entre les deux organisations. Les demandeurs d’asile recevront des conseils et informations sur le marché de l’emploi et sur l’offre de services d’Actiris. Elle facilitera également l’accompagnement des demandeurs d’asile dans l’ensemble de leurs démarches d’insertion professionnelle : inscription, identification de leurs compétences, orientations, formations et aide dans la recherche d’un emploi.

Les demandeurs d’asile concernés sont ceux qui ont introduit une demande de protection depuis minimum quatre mois et qui attendent toujours la décision des instances d’asile. Les personnes qui ont reçu un statut de protection (réfugié ou protection subsidiaire) sont également concernées par cet accord de coopération.

Michael Kegels, directeur général de Fedasil :

« Notre volonté est de préparer au mieux l’intégration de nos résidents. Fedasil disposait déjà d’accords semblables avec le VDAB en Flandre et avec le Forem en Wallonie. Je suis ravi que les structures d’accueil en région bruxelloise puissent rejoindre cette dynamique positive de mise à l’emploi. C’est une réelle plus-value pour nos résidents, mais aussi pour la société. »

Pour Sammy Mahdi, le Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration :

« Chaque personne qui arrive ici à des compétences. Qu’elles puissent rester ou non, ces personnes doivent pouvoir mettre à profit leurs compétences. Passer ses journées à simplement attendre une réponse positive ou négative ne profite à personne. Qui travaille contribue à la société. Après la Flandre et la Wallonie, c’est au tour de Bruxelles de collaborer avec Fedasil pour maximiser les opportunités d’emploi pour les demandeurs d’asile. Ce partage d’informations entre Actiris et Fedasil est essentiel pour savoir quels emplois sont vacants et quelles compétences sont attendues des demandeurs d’asile pour décrocher ces emplois. »

Pour Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris :

« L'Article 23 de la Déclaration universelle des droits humains est la raison d'être d'Actiris. En effet, notre mission est de garantir le droit au travail à chacun/chacune. Cette collaboration est donc très importante pour Actiris afin de nous permettre, via une série d’actions dont des séances d’information collectives, de toucher les demandeurs d’asile. Nous sommes très heureux d'accueillir toutes les motivations et compétences du monde entier et de mettre notre expertise à disposition des collaborateurs/collaboratrices de Fedasil.»

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, déclare quant à lui :

« En renforçant la collaboration entre Fedasil et Actiris, je veux faciliter la mise à l’emploi des demandeurs d’asile bruxellois. Nous avons de nombreux postes vacants en Région bruxelloise, faute de candidats suffisants. Les demandeurs d’asile en étant informé du marché de l’emploi bruxellois peuvent donc s’orienter vers ces métiers et développer les compétences nécessaires. Cette mise en relation précoce des candidats réfugiés avec Actiris doit permettre une insertion plus rapide sur le marché de l’emploi, une fois le statut légal obtenu. »

 

Le réseau de Fedasil compte actuellement 28.000 places d’accueil réparties dans 81 centres et des logements individuels (CPAS, associations). En Région bruxelloise, on compte environ 2.000 places d’accueil, réparties entre le centre d’arrivée (le Petit-Château), 7 centres de deuxième phase, 2 centres pour mineurs non accompagnés (à Neder-over-Heembeek et Woluwé-St-Pierre) et dans une dizaine de CPAS. Au total, environ 1.300 demandeurs d’asile y sont actuellement hébergés.

Droit au travail ? En Belgique, les demandeurs d’asile peuvent travailler 4 mois après avoir introduit leur demande, et ce en attendant la décision des instances d’asile. Les réfugiés reconnus peuvent aussi travailler.