Journée des droits des femmes

07/03/2025
Résidents Fedasil

Les centres d’accueil de Fedasil mènent différents projets pour renforcer l’autonomie des femmes.

Actuellement, 13.000 femmes et filles sont accueillies dans le réseau d’accueil belge. Parmi elles, 4.400 sont des mères avec des enfants mineurs. Nos centres mènent différents projets pour renforcer l’autonomie des femmes. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2025, nous mettons deux initiatives en lumière. 

Halte-garderie à Couvin

 « Dans notre centre d’accueil, les résidentes se sont organisées entre elles. Si l’une d’entre elles avait besoin de faire garder ses enfants, les autres lui venaient en aide», explique Florence Sauer, directrice du centre Fedasil à Couvin.

«En 2023, nous avons décidé de renforcer cette solidarité.» En collaboration avec l’Office de la Naissance et de l’Enfance, la halte-garderie a ainsi pu voir le jour. Il s’agit d’un lieu où les résidentes peuvent confier leurs jeunes enfants (de 6 mois à 5 ans) à des femmes du centre qui ont reçu une courte formation.

C’est un système gagnant-gagnant. D’une part, les mères sont rassurées de savoir que leurs enfants sont entre de bonnes mains lorsqu’elles vont travailler, qu’elles ont un rendez-vous médical ou ont simplement besoin d’une pause. Cela leur permet de faire autre chose que de s’occuper de leurs enfants. D’autre part, les femmes qui travaillent à la halte-garderie peuvent se préparer au marché du travail grâce à la formation et à l’expérience qu’elles acquièrent.

«Nous recevons beaucoup de retours positifs de la part des femmes elles-mêmes et de notre personnel » poursuit Florence. « De plus, il s’agit d’un espace de jeu amusant pour les enfants. C’est un projet porteur de sens que nous allons poursuivre».

Solidarité entre femmes seules à Arendonk

Une telle solidarité existe aussi au centre d’accueil d’Arendonk (Anvers). «Les femmes seules ont souvent été isolées dans notre centre», raconte Sabine Van Dael, coordinatrice Contacts externes du centre à Arendonk. «Elles étaient logées à différents endroits du centre, ne se connaissaient pas et ne pouvaient donc pas s’entraider. » 

Afin de remédier à cette situation, l’équipe du centre et le Vrouwenraad ont élaboré un plan en 2013 afin de renforcer le soutien mutuel et la solidarité entre femmes seules. «Nous avons décidé de leur donner leur propre bâtiment. Le choix s’est porté sur notre Bloc 2, près de l’accueil.»

Une solidarité mutuelle s’est tout de suite instaurée. «Si une résidente a besoin de se reposer ou qu’elle doit aller à un rendez-vous en dehors du centre, une autre résidente qu’elle connaît peut garder les enfants. Après plus de 10 ans, nous pouvons vraiment parler d’une réussite», conclut Sabine.