Chaque année pour la Journée mondiale des réfugiés (20 juin), nous nous penchons sur les récits de personnes en exil, forcées de quitter leur maison et leur pays en raison de la guerre, de la violence ou de la persécution.

Les personnes en exil, ce sont aussi des mères, des pères, des frères et sœurs, des jardiniers, des artistes, des personnes avec des aspirations et des peurs. Pour la Journée mondiale des réfugiés, nous avons demandé à 28 résidents de partager un morceau de leur histoire avec nous, dans le but de faire connaître les personnes se cachant derrière les chiffres.

« Les enfants apportent beaucoup de joie et de bonheur »

« On m’appelle Marcelo. Je viens d’Érythrée. Je déteste être seul. La solitude, ça m’angoisse ! Je ne comprends pas mes amis qui s’isolent. Si je suis seul, mais c’est très rare, j’écoute de la musique, de la musique entraînante. Mais je préfère sortir de ma chambre, aller vers les autres et parler avec les résidents du centre.

Je suis un peu le boute-en-train ici, dans mon centre d’accueil. Au pays déjà, j’animais des groupes d’enfants. Pour moi, les enfants, c’est la vie. Ils apportent beaucoup de joie et de bonheur. Tous les enfants sont égaux, qu’ils viennent d’Afrique, d’Asie, des pays arabes, d’Amérique latine, d’Europe... Bref, des quatre coins du globe. Qu’ils soient catholiques, musulmans… peu importe, on joue tous ensemble ! Je suis moi-même un grand enfant et je joue beaucoup avec eux. M’occuper des petits du centre me procure énormément de joie. Grâce à eux, et à leurs parents, je suis moins seul. J’oublie mes soucis, et je me sens mieux. Les angoisses ne m’envahissent plus. »

Marcelo, érythréen.

Réside au centre d’accueil de Theux.

Découvrez les récits d’autres résidents sur notre page "témoignages".