En Belgique, Fedasil est l'instance responsable pour le retour volontaire. L'organisation pratique du voyage est confiée à l'OIM (Organisation internationale pour les migrations). Quasi tous les migrants - qu'ils soient (ex-) demandeurs d'asile ou migrants sans-papiers - peuvent entrer en ligne de compte pour un retour volontaire. Dans le top des pays de destination, on retrouve la Russie et l’Ukraine. Le Brésil reste le troisième pays de retour, mais ne cesse de descendre dans les chiffres. En effet, par rapport au premier semestre de 2012, on constate une diminution de 37% des retours vers le Brésil (222 en 2013 contre 352 en 2012), une diminution qui s’accentue au fil des mois. Cette diminution est le résultat des mesures prises par Fedasil début janvier à l’encontre de ce groupe afin d’éviter les abus vis-à-vis du programme. En effet, un examen social est prévu pour les Brésiliens lors de leur demande de retour afin de déterminer s’il s’agit bien d’un retour définitif. Pour la première moitié de 2013, on dénombre 2.544 retours volontaires : un total qui s’aligne pour le moment avec les données de 2012, alors que de manière générale, les demandes d’asile en Belgique sont en baisse en 2013. Enfin, si l’on excepte le groupe particulier des Brésiliens pour qui le retour fait l’objet d’une régulation, on constate une légère augmentation des retours par rapport à la même période en 2012. Les migrants qui envisagent un retour volontaire peuvent contacter gratuitement Fedasil via le numéro de téléphone 0800-32 745 ou se présenter au guichet d'information installé au Dispatching de Fedasil (près de la gare du Nord à Bruxelles).