En vous remerciant !
Comment as-tu rejoint Fedasil ?
« La première fois que j’ai entendu parler de Fedasil, je cherchais un stage pour compléter mon master en coopération internationale. J’ai ensuite commencé à travailler en tant qu'experte sociale en mars 2010 à Neder-Over-Heembeek. Après un petit passage au siège central à Bruxelles et au Petit-Château, je suis arrivée à Charleroi comme directrice adjointe en janvier 2016. »
Quels ont été tes plus grands challenges à Charleroi ?
« Quand je suis arrivée, des résidents étaient hébergés dans des tentes et des containers. Accueillir des personnes dans ces logements provisoires reste quelque chose de difficile, certains ayant vécu des épreuves difficiles. Revoir ces tentes et ces containers en fin d'année dernière a donc été un fameux coup dur ! Mais nous faisons au mieux pour offrir un accompagnement humain. »
Et tes plus beaux souvenirs ?
« Mes plus beaux souvenirs restent les naissances que nous avons connues ! J'ai aussi vécu des moments intenses et parfois drôles dans d'autres centres : un résident, ancien militaire irakien, qui faisait lever tous ses camarades de chambre avec le salut militaire, par exemple. À Neder-Over-Heembeek, nous avions accueilli un jeune Angolais de 6 ans : je l'aidais à manger, à se laver, je le couchais… C'était une première pour moi, la séparation a été difficile. »
Qu’est-ce qui t’attend pour la suite ?
« Je deviens responsable d'un gîte d'étape à Louvain-la Neuve. Il s'agit en fait d'une auberge de jeunesse. La situation sanitaire actuelle fait que le gîte sera vide à mon arrivée, au contraire du centre que je quitte. Est-ce que l'agitation et l'imprévu vont me manquer ? Je ne suis pas sûre, du moins, pas dans un premier temps... »