Le sport en (dé)confinement
Nous avons ainsi eu la chance de rencontrer Bruno, un brésilien carioca de 40 ans, qui habite depuis des années à Bruxelles et pratique la danse de rue. Ce grand timide a seulement commencé à danser vers 19 ans, dans le Minas Gerais, sur le Funk Brésilien. Depuis, il a évolué et crée même ses propres musiques. Mais c’est surtout depuis un an qu’il tente de danser tous les jours dans différents endroits de notre ville.
« Je fais de la danse car j’aime ce que ça apporte : on partage du bonheur, on transmet une énergie positive et on participe au bien-être des gens. J’aime danser dans l’espace public car la divulgation se fait plus rapidement. Mon endroit préféré est le parc du Cinquantenaire. Depuis le déconfinement, il y a une concentration incroyable d’artistes, de musiciens et de danseurs qui font des événements de tous les styles. »
Des ateliers au centre d’arrivée
Bruno poursuit : « Quand on m’a demandé de venir donner des ateliers au centre d’arrivée, je n’ai pas hésité. J’adore faire plaisir, voir que les enfants sont contents. C’est important que les gens qui passent par ici se sentent bien et gardent un bon souvenir de leur séjour. »
Depuis cette rencontre, nous avons fait la connaissance d’Aless, professeure de fitness à l’origine de l’organisation « Swing Connects », qui vient également donner des cours de sport dans la cour du centre. Après un échauffement suivi de quelques exercices de musculation, elle conclut ses séances par un moment chaleureux de danse et de décontraction. Aless prend soin de mettre une musique de chaque nationalité présente au centre ! Chacun a dès lors l’occasion d’enseigner et de découvrir, à tour de rôle, des musiques et danses des quatre coins du monde, favorisant ainsi les échanges et la mixité.