Projet de réintégration : création d’une micro-entreprise de couture
Partenaire de réintégration : Caritas
Prénom : Sarantuya
Pays d’origine : Mongolie
Parcours en Belgique
Sarantuya est arrivée en Europe en 2009 à l’âge de 40 ans suite au décès de son mari. Elle espérait trouver un emploi pour pouvoir soutenir financièrement sa famille restée à Oulan-Bator (sa mère et ses deux enfants âgés de 13 et 20 ans). Elle a travaillé pendant deux ans dans une usine en République tchèque qui a fini par fermer ses portes. Elle a ensuite travaillé en Belgique comme femme de ménage, mais elle n’était pas bien payée et commençait à avoir des problèmes de santé. Étant donné que sa mère avait un âge avancé et une santé déclinante, Sarantuya a décidé de revenir définitivement en Mongolie pour s’occuper de sa famille. C’était en avril 2012.
Reintégration
Avant de quitter Oulan-Bator, Sarantuya travaillait comme couturière et a donc décidé d’utiliser l’aide à la réintégration de Caritas pour lancer sa propre affaire dans son pays d’origine. Étant donné que l’endroit où elle vivait avec sa mère et ses enfants était trop petit pour elle, elle a également dû partir à la recherche d’un nouveau logement. Pour investir dans son entreprise et la location d’un appartement, elle disposait bien entendu de l’argent qu’elle avait économisé en Europe, mais également d’une aide à la réintégration équivalant à 2.200 EUR. Elle a également bénéficié d’une aide de 500 EUR pour les frais médicaux.
Vu qu’elle n’avait pas l’expérience nécessaire pour lancer sa propre affaire, elle a suivi une formation auprès de Caritas Mongolie. Après une étude de marché, Sarantuya a décidé de se spécialiser dans la confection de housses pour sièges.
Trois mois après son retour, elle a acheté du matériel et une machine à coudre. Après les trois mois suivants, elle a trouvé un endroit pour s’établir. Jusqu’à ce jour, elle n’a pas reçu beaucoup de commandes et occupe donc une grande partie de son temps à coudre et à repriser des vêtements. Sarantuya n’a pas pris beaucoup de risques en lançant sa propre affaire : le fait que les commandes sont moins importantes qu’attendues ne mettent donc pas en danger son commerce. Caritas Mongolie considère qu’après avoir élaboré une bonne stratégie, Sarantuya pourra se consacrer davantage à la confection de housses.