Fedasil accorde une attention particulière à la bonne collaboration avec les communes qui comptent un centre d’accueil sur leur territoire. Afin de renforcer les collaborations, le secrétaire d’Etat Sammy Mahdi a demandé à Fedasil de réaliser une enquête auprès des bourgmestres qui ont (ou qui ont eu) un centre pour demandeurs d’asile dans leur commune. Les bourgmestres ont pu partager leurs expériences avec les opérateurs d’accueil (le gestionnaire du centre, Fedasil, le gouvernement fédéral).

Bonnes pratiques et difficultés

Cette enquête a permis de rassembler les avis, les expériences et les suggestions des bourgmestres sur différents thèmes liés à l’accueil des demandeurs d’asile. Ces résultats doivent contribuer à une meilleure collaboration entre les acteurs, ce qui serait bien utile pour la création d’un réseau d’accueil durable, en particulier en période de crise.

Pas moins de 74% des bourgmestres interrogés ont participé à l’enquête – soit 62 personnes. De manière générale, les appréciations des bourgmestres sont très diverses et nuancées. Certaines tendances peuvent cependant être identifiées. Par exemple, la coopération entre, d’une part, les centres d'accueil et la police, et, d’autre part, les écoles et les riverains est vécue comme très positive. De plus, il semble y avoir un lien entre la méconnaissance de l'asile et le grand nombre de ‘fake news’ sur les réseaux sociaux, et l'opposition ou le manque de soutien des bourgmestres et de la population. On constate également que la rapidité avec laquelle Fedasil doit parfois travailler peut entraîner des insatisfactions ou des incompréhensions de la part des autorités communales. Enfin, il est établi que plus longtemps un centre d'accueil est présent dans une commune, plus son image est positive.

Le rapport de synthèse de l'étude se trouve en annexe.