Des cours au sein du centre
« J’ai des étudiants qui viennent suivre 3 matinées de cours. Le but est d’apprendre le français, de pouvoir se débrouiller dans la ville tout en se divertissant. Il y a deux niveaux : débutants, pour l’alphabétisation, ou ceux qui ont déjà suivi des cours ou qui ont de bonnes bases. »
Sa motivation : l’échange
« J’apprends énormément des résidents. J’essaye pour ma part d’apprendre l’arabe, car il m’arrive de me retrouver bloquée. Ils aiment ça, et j’adore quand ils m’expliquent leur culture. Et ils font preuve de tellement de générosité ! Ils sont reconnaissants pour le travail accompli. J’avais peur de cette différence, mais au final tout se passe bien. »
Aléas et adaptation
« J’ai pas mal d’élèves qui travaillent en plus des cours, ça leur arrive donc de devoir partir en plein milieu de ceux-ci. Les différences de niveaux peuvent également complexifier les choses : je peux avoir un élève complètement bloqué et à côté de lui, un autre pour qui c’était trop simple. Mais je ne sais pas toujours me diviser en deux. »
Des moments de légèreté
« L’année passée, nous avons organisé un grand barbecue au mois de juin. On a emprunté un baffle et on a improvisé une cérémonie de diplômes devant tout le monde. On appelait les élèves au micro, et on voyait à quel point ils étaient flattés. Ça a pu les mettre en valeur, alors qu’ils se donnent, qu’ils étudient. C’était chouette que tous puissent reconnaître leurs efforts. Ça sortait du contexte de l’école et c’était vraiment gratifiant. »