
Deux collaboratrices de Parents en Exil ont visité le centre de Fedasil Glons en vue d'une future collaboration. En 2026, les familles, qui le souhaitent, pourront bénéficier de leur accompagnement.
Une parentalité à rude épreuve
Être parent dans un centre d'accueil pour demandeurs de protection internationale constitue un défi compliqué par l'instabilité juridique et matérielle, la rupture familiale, l'insécurité, le manque d'intimité et l'absence de repères culturelles. La promiscuité dans les centres et l'absence d'espaces privés perturbent la vie familiale et la capacité des parents à assurer leur rôle. Des choses simples telles que le choix et l'heure du repas, le rituel du dodo ou du bain, l'intimité, le chois de l'école,... sont remises en question lorsque l'on vit en collectivité.
Parents en Exil
Parents en Exil, né en 2016 de la collaboration entre Tabane (santé mentale, ethno-psychiatrie) et Apalem-Seconde Peau (parentalité, précarité), accompagne les familles migrantes isolées, souvent nouvellement arrivées, pour :
- Construire un lien parental rassurant.
- Intégrer culture d'origine et culture d'accueil.
- Apaiser l'exil en aidant les parents à accepter leurs pertes.
- Construire un réseau de soutien familial.
Dès 2026, les familles qui le souhaitent pourrons bénéficier de l'accompagnement de Parents en Exil qui propose "une permanence d’accueil une fois par semaine, des visites à domicile, un accompagnement vers des ressources d’aide. Sont organisées aussi des actions collectives (activités culturelles, nature…) et communautaires (groupe Mamans-Bébés, experts d’expériences)".