Fedasil accorde des subsides à différentes organisations. Il y a d’une part les conventions ‘structurelles’ comme celles avec la Croix-Rouge ou les CPAS pour organiser l’accueil, et celles avec l’OIM et Caritas pour l’organisation pratique des retours volontaires.D’autre part, Fedasil finance aussi des projets spécifiques en matière d’accueil et de retour volontaire. Les organisations concernées ont été invitées le 6 mars pour une présentation des projets et des enjeux de l’année 2015. 9 projets relatifs à l’accueil et 10 projets sur le retour volontaire reçoivent des subsides de Fedasil.Michael Kegels, directeur des services Opérationnels à Fedasil : « L’objectif est de rassembler tous nos partenaires et de pouvoir se rencontrer. C’est la première fois que nous organisons ce genre de réunion et j’espère que cela stimulera les échanges d’expériences. Notre objectif commun est de proposer un meilleur service aux bénéficiaires de l’accueil et aux candidats au retour volontaire. »« La sélection des projets s’est faite en fonction des priorités de l’Agence et de l’accord du gouvernement fédéral », poursuit Michael Kegels. Il s’agit notamment de l’accompagnement de certains groupes-cible comme les Mena sans perspective de séjour légal, les femmes vulnérables, les cas psychologiques et la sensibilisation au retour volontaire pour les personnes qui se trouvent en dehors du réseau d’accueil.Les projets soutenus peuvent être regroupés autour de 4 thèmes :L’accompagnement de groupes spécifiques: les victimes de mutilations génitales féminines (GAMS), les résidents dont la procédure nécessite une aide juridique particulière (CBAR), les résidents en transition vers l’aide financière (Convivium)Les mineurs non accompagnés: accueil d’urgence (Synergie 14), accompagnement des réfugiés reconnus (Minor Ndako, Mentor Escale), aide au regroupement familial (Rode Kruis)Les problématiques médicales: les cas psychologiques (Ulysse), les Mena avec des problèmes de santé mentale (Solentra)Le retour volontaire: des formations pour les professionnels de l’accueil (Caritas) et pour les Mena en fin de procédure (Sint-Claracollege), une étude sur la notoriété et l’image du retour volontaire auprès des migrants (KUL), l’information des étrangers en situation précaire via des organisations de terrain (API Charleroi, CAW Antwerpen, Caritas, Rotes Kreuz) ou des administrations communales (villes de Gand, Anvers et Alost).