" Depuis le mois de septembre, j’ai commencé un Bachelier en communication et journalisme à IHECS à Bruxelles . Deux jours par semaine, je me lève vers 3h du matin pour prendre le train de 4h direction l’université. Le directeur de l’école me connaît très bien, chaque jour il m’ouvre les portes de l’école vers 7h, je suis le premier à arriver sur les lieux, avant même l’ouverture. Je termine les cours vers 16-17h et puis je rentre au centre, à Herbeumont, aux alentours de 22h30.

L’IHECS a prévu pour moi un programme d’étude adapté ; je suis une partie des cours avec les étudiants Erasmus et l’autre partie avec les étudiants bruxellois. Le groupe Erasmus me permet de rencontrer de nombreuses personnes de nationalités différentes, les échanges entre nous sont riches et nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres.

Lorsque je vivais au Venezuela, il y a quelques années, j’avais effectué un stage dans un journal de presse écrite . Par la suite, j’ai obtenu un contrat et j’ai été engagé. Je rédigeais des articles de presse et je prenais également les photos . Malheureusement, le journal a fermé par manque de moyens… J’adorais ce job, j’ai toujours aimé écrire. Je n’ai jamais suivi de formation en journalisme au Venezuela, c’est pourquoi je suis heureux de pouvoir me former à l’IHECS.

Dans mes études, j’apprends énormément de choses, j’ai des cours d’économie politique, de littérature, j’apprends les techniques d’écriture journalistique et à réaliser des interviews. Je suis également un cours d’analyse de films qui me captive tout particulièrement. On étudie la construction de films et les techniques de réalisation. Je suis toujours le premier à lever la main pour répondre aux questions et pour en poser, je pense que ça doit agacer les autres élèves (rires).

Avec les cours de vidéo, on apprend à utiliser les caméras, à faire des plans sous différents angles, il faut vraiment penser à beaucoup de choses et réaliser de nombreux plans pour obtenir le résultat voulu. Depuis que j’étudie, je ne regarde plus un film de la même manière qu’avant, je me surprends à essayer de comprendre les plans, les angles, le nombre de caméras utilisées ou encore le nombre de prises de vue.

Ces études me motivent et me passionnent, j’ai l’envie d’aller jusqu’au bout de ce Bachelier afin d’obtenir le diplôme de journaliste. Mon rêve serait de travailler dans le milieu de la presse écrite en Belgique. »