C’est dans un lieu mythique – presque mystique – de la cité hurlue que s’est déroulé le tournage de cette expérience humaine totalement hors du commun. En effet, l’ancienne piscine de la ville accueillait les 21 et 22 mai derniers, quinze Mouscronnois et quinze résidents du Refuge qui s’apprêtaient, sans le savoir, à vivre un moment hors du temps.

Quatre minutes d’échange visuel

En 1997, le psychologue américain Arthur Aron développe le concept selon lequel un contact visuel ininterrompu de quatre minutes entre deux personnes accroît leur intimité et leur permet de se connecter à leur humanité mutuelle et ce, au-delà des barrières linguistiques ou tout autre présupposé. Cette théorie, il l’établit à la suite d’une multitude d’expériences sociales qu’il mena aux quatre coins du globe et dans différents contextes.

Casser les frontières

L’inconnu s’apparente parfois à une menace incertaine. S’en emparer, c’est aller à sa rencontre. Cette expérience a ainsi offert une chance aux participants, qu’ils soient mouscronnois ou demandeurs d’asile, d’aller au-delà des stéréotypes et de casser ces frontières qui les séparaient.

Mettre en lumière notre humanité

Mieux encore, ces échanges leur ont permis de se révéler l’un l’autre, de se découvrir un nouveau monde qui leur semblait parfois si lointain. Et le résultat de toutes ces connexions humaines sera diffusé sur nos réseaux le lundi 20 juin, lors de la Journée mondiale des Réfugiés.