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4.585 retours volontaires en 2013

24/01/2014
En 2013, 4.585 personnes sont retournées volontairement dans leur pays d’origine grâce au programme belge de retour volontaire.

Sur les 4.585 personnes retournées volontairement en 2013, 51% étaient des demandeurs d’asile déboutés, et 9.5% étaient des demandeurs d’asile en cours de procédure, les autres étant des personnes en situation irrégulière qui n’ont jamais demandé l’asile ou qui ont dépassé le délai de l’ordre de quitter le territoire.Le nombre de retours enregistrés en 2013 est en baisse par rapport à 2012 (-19%), année record en matière de retour volontaire. Cette baisse s'explique en partie par la diminution des retours vers le Brésil, mais aussi par la baisse générale des demandes d'asile observée ces derniers mois (26% de demandes d'asile en moins en 2013 par rapport à 2012).Les personnes qui choisissent de retourner n’introduisent pas nécessairement leur demande de retour dans un centre d’accueil ou via les conseillers de Fedasil. En effet, Fedasil collabore avec un large réseau d’ONG (voir la carte des partenaires) habilitées à traiter les demandes de retour. Ces partenaires ont assuré 55% des retours volontaires en 2013.50% de retours en moins vers le BrésilAu niveau des pays de destination, les retours volontaires vers la Russie, l’Ukraine et le Brésil sont les plus nombreux. Si l’on compare toutefois avec les chiffres de 2012, les retours vers le Brésil ont diminué de moitié en 2013, résultat des mesures prises par Fedasil début 2013 afin de vérifier le caractère définitif de ces retours et d’éviter ainsi les abus. Parmi les autres pays comptant un grand nombre de retours, nous pouvons citer les pays des Balkans (particulièrement le Kosovo, la Serbie, l’Albanie et la Macédoine), ainsi que certains pays du Caucase (Arménie et Géorgie) et du Moyen Orient (Irak, Pakistan et Afghanistan).Aide supplémentaire dans le pays d'origineEnfin, 1.978 personnes retournées volontairement ont pu bénéficier d’une aide à la réintégration en 2013. Cette aide est assurée par les partenaires locaux de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) et de Caritas international. La majeure partie des aides à la réintégration ont été financées par le Fonds européen pour le Retour.