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Retourner est toujours possible

04/09/2020
Fedasil et ses partenaires cherchent des solutions pour organiser les retours volontaires. Ce mercredi, un charter vers l’Irak a été affrété ; plusieurs pays européens ont pris part au projet.

Depuis le 17 mars dernier, l’organisation des retours volontaires est perturbée suite aux mesures prises aux niveaux national et international pour lutter contre la propagation du coronavirus. Certaines destinations ont été difficiles ou impossibles à rejoindre, et la situation dans notre pays comme dans les pays d’origine ne permettait pas un retour réalisable.

Il reste encore actuellement quelques destinations problématiques, mais Fedasil et l’OIM Belgique continuent à chercher des solutions, en concertation avec les ambassades, pour organiser les retours vers ces pays. Avec l’aide des bureaux de l’OIM et des partenaires de Caritas International actifs sur le terrain, des solutions sont également trouvées pour soutenir les personnes dans les pays d’origine.

Charter pour l’Irak

Ce mercredi 2 septembre, un charter a spécialement été affrété pour des Irakiens ayant demandé un retour volontaire depuis l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Autriche et la France. L’opération du charter est financée par l’agence Frontex et coordonnée par l’Organisation internationale pour les Migrations.

En ce qui concerne la Belgique, quatre Irakiens ayant demandé un retour volontaire chez nous ont emprunté le charter. Des collaborateurs de Fedasil et de l’OIM Belgique les ont accompagnés jusqu’en Irak pour s’assurer que tout se déroule sans encombres. Ils recevront également un soutien de l’OIM pour leur réintégration sur les plans social et professionnel.

150 retours par mois

Davantage de retours sont organisés depuis juin (130 en juin et 153 en juillet), signe que les choses reprennent leur cours. Parmi les destinations possibles, c’est vers le Brésil, l’Ukraine et la Biélorussie qu’on remarque une montée significative des retours.

De nombreuses personnes sont encore en attente de leur retour, mais des solutions sont trouvées chaque semaine pour organiser les voyages en toute sécurité, en accord avec les autorités du pays et en collaboration avec les acteurs de réintégration présents sur place.