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3.827 retours volontaires en 2017

31/01/2018
Les retours volontaires vers les pays d’origine sont en baisse. En cause notamment le nombre moins élevé de demandes d’asile ces deux dernières années.

En 2017, la Belgique a organisé en moyenne 320 retours volontaires par mois, représentant un total de 3.827 personnes. Par rapport à l’année précédente, il s’agit d’une baisse de 10 %. Les demandeurs d’asile ont été globalement moins nombreux en 2016 et 2017 : ils ont donc été proportionnellement moins nombreux à demander le retour volontaire depuis la Belgique.

Les 3.827 retours volontaires dans les pays d’origine ne reprennent pas les 205 personnes ayant effectué un départ volontaire vers le pays de l’UE où ils avaient déjà demandé l’asile. Ces départs sont organisés par l’Office des Etrangers dans le cadre de la convention Dublin.

Moins de retours vers l’Irak et l’Afghanistan

De manière générale, moins de demandeurs d’asile ont demandé un retour volontaire en 2017 (baisse de 10 %), en ce compris les demandeurs d’asile irakiens et afghans.

2016 avait été marquée par un grand nombre de demandes de retour volontaire vers l’Irak : celles-ci étaient le fait des nombreux Irakiens venus demander l’asile en Belgique en 2015, au plus fort de la crise de l’asile. Un vol spécial avait d’ailleurs été affrété début 2016 pour le retour volontaire d’une centaine d’Irakiens. De la même manière, davantage d’Afghans avaient effectué un retour volontaire dans leur pays d’origine en 2016.

En 2017, les Irakiens ont été beaucoup moins nombreux à demander le retour volontaire : ils étaient 377 à faire appel au programme, contre 1.062 en 2016. La même remarque peut être faite des Afghans : ils n’étaient que 57 cette année, contre 162 en 2016.

Focus sur les migrants en situation irrégulière

D’un autre côté, on constate une augmentation des retours volontaires des migrants n’ayant jamais fait de demande d’asile. De nombreux Ukrainiens et Roumains figurent parmi eux : ils représentent les deux premières nationalités en 2017.

Notons que Fedasil et ses partenaires continuent à porter une attention particulière aux migrants en situation irrégulière. À titre d’exemple, plus de 1.600 travailleurs de première ligne en contact avec ces migrants ont été informés sur le retour volontaire en 2017.

Fedasil a également élargi son rayon d’action en lançant de nouveaux partenariats. La Fondation Barka, active à Bruxelles et à Anvers, et le CAW de Bruxelles informent désormais le milieu associatif et les communautés de migrants sur le retour volontaire.

1 retour volontaire sur 2 via nos bureaux

En 2017, la moitié des personnes ayant effectué un retour volontaire en a fait la demande dans un guichet retour ou un centre d’accueil de Fedasil. L’autre moitié s’est adressée à nos partenaires de retour et à nos partenaires d’accueil.

Les chiffres se trouvent dans le rapport en annexe.