Fedasil Liège fête un an d’ouverture !
Un centre en deux phases
“On a d’abord occupé le cloître” explique François Reynebeau, coordinateur. Quarante personnes ont été accueillies dans ce bâtiment : des familles, principalement. Par la suite, Fedasil a pu étendre sa capacité d’accueil grâce à l’ancienne aile psychiatrique. “On a fait beaucoup de travaux pour rendre le cadre confortable” ajoute François. Les premiers contacts avec les voisins se sont faits naturellement durant l’année. “Les questions étaient abondantes, on a pu y répondre ce qui a créé un bon contact avec les riverains. Mon seul regret est que le covid nous empêche de nous rencontrer réellement” renchérit le coordinateur.
En un an le centre a vécu d’heureux événements : 22 naissances. Et cela sans compter la plus surprenante : “Nous avons gardé un couple de daims. Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant quelques semaines plus tard une troisième petite tête dans l’enclos, Tout le monde était heureux d’accueillir Armand, le faon !” conclut François.
Du soutien et de la compréhension
Christine est arrivée au centre le 5 février 2020 avec sous chaque bras, un de ses garçons. “On est ici pour des raisons politiques, je ne sais pas où est le papa de mes enfants” témoigne-t-elle. Découvrir ce nouvel environnement, seule et en confinement, n’a pas été chose aisée. Mais grâce à Fedasil, Christine a pu avancer. “C’est une nouvelle vie avec beaucoup de challenges. Rester dans une chambre, sans aller à l’école, pour les enfants c’était difficile. Vivre l’absence de leur papa aussi. L’équipe m’a aidée. Que ce soit en me prêtant un livre, en mettant une main sur mon épaule ou en m’écoutant, cette aide était précieuse” explique-t-elle.
Diplômée en informatique, la jeune femme enchaîne les démarches vers sa nouvelle vie : “J’ai commencé la procédure pour avoir l’équivalence. Je fais également valoriser mes compétences”. Trouver le positif dans le négatif, Christine y tient. “Cette année, je retiendrai la bonne collaboration avec le staff, j’ai été soutenue et entendue, on ne m’a pas lâché”.