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Réception de Nouvel an 2020

10/01/2020
Fedasil Luxen
Fedasil a rassemblé ses partenaires d’accueil lors d’une après-midi d’étude. L’occasion aussi de présenter ses vœux pour l’année nouvelle.

Fedasil a organisé ce jeudi 9 janvier à Bruxelles sa traditionnelle réception de Nouvel an. L’Agence avait invité ses nombreux partenaires et la ministre de tutelle Maggie De Block.

G100

Plus tôt dans la journée, Fedasil avait d’abord organisé un moment de rencontre avec les partenaires d’accueil. 

Les différents participants ont pu découvrir le résultat d’une étude universitaire consacrée à la polarisation de l’opinion publique dans un contexte migratoire.

« Cet après-midi constituait un nouveau moment clef dans l’histoire notre Agence », a expliqué Jean-Pierre Luxen, directeur général de Fedasil. « Il s’agit d’une nouvelle plateforme, que j’ai baptisée le ‘G100’ et qui rassemble les directeurs et les cadres de toutes les organisations partenaires d’accueil. Ce moment de rencontre vient rappeler la volonté de cohésion de notre réseau d’accueil. »

Contexte de travail difficile

Fedasil a ensuite présenté ses vœux pour 2020, en présence de la Ministre de l’Asile et de la Migration. « A l’heure où je vous parle, le contexte de travail reste extrêmement compliqué et, au regard des entrées et des sorties des structures d’accueil, c’est un défi quotidien de pouvoir disposer de suffisamment de solutions d’hébergement » a rappelé Jean-Pierre Luxen. « Chaque mois, ce sont en moyenne 700 places d’accueil supplémentaires qui sont nécessaires. »

« Notre métier est de plus en plus difficile à exercer. Le climat de haine et de stigmatisation est une source de pression pour nos équipes sur le terrain. Pourtant, l’accueil des demandeurs d’asile est notre mandat. Cela fait aussi partie de nos valeurs démocratiques. »

Pour 2020, de nombreux défis attendent les acteurs de l’asile en Belgique. « Sans surprise, la crise ne s’arrêtera pas cette année » poursuit le directeur général de Fedasil. « Dans ce contexte, pour faire simple, soit la Belgique devra mettre en place un réseau d’accueil de minimum 40.000 voire 50.000 places, ce qui me semble être difficile à réaliser, soit nous appliquons un plan de répartition pour les demandeurs d’asile dans l’ensemble des communes du pays. Je lance ici un appel aux négociateurs chargés de la formation du gouvernement fédéral », conclut M. Luxen.