Aide aux victimes de mutilations génitales
Ce mardi 6 février à travers le monde, une attention particulière est portée à la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). Selon des chiffres récents, on estime que 200 millions de filles et femmes sont victimes d’une forme de mutilation génitale. Dans certains pays d’Afrique, comme la Guinée et la Somalie, 90% des filles âgées de 9 ans ou plus sont excisées ou menacées d’excision.
Accompagner les victimes
En Belgique, on retrouve de nombreuses victimes de MGF dans le réseau d’accueil de Fedasil. De telles mutilations provoquent des risques plus élevés pour la santé et le bien-être psychosocial de ces femmes demandeuses d’asile.
Grâce au soutien du Fonds européen pour l’asile et la migration (l’AMIF), un plan d’action global permet d’accompagner les victimes. Ce plan a été développé à partir de 2016 par les associations GAMS et Intact. Avec l’aide de plusieurs collaborateurs des centres, les deux associations ont développé un trajet spécifique qui doit permettre d’identifier rapidement les victimes et de leur offrir un accompagnement qualitatif, quelle que soit la structure d’accueil où elles sont hébergées.
Statut de réfugié
Le risque de subir une mutilation génitale est pris en compte par le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) pour l’octroi du statut de réfugié, tant chez les jeunes filles que chez les femmes adultes.
- Site du GAMS