D'abord un orphelinat, puis une école gardienne et primaire pour filles et un pensionnat...

Il abritera en 1940: Esther BAUM, une petite juive de 12 ans (mais inscrite sous un autre nom) qui échappera aux nazis.

A la fin de la seconde guerre mondiale, l’établissement prend le nom d’Institut Saint-Michel et une multitude d’options voient le jour au sein de l’école.

Plus tard, la mixité est instaurée et l’enseignement réorganisé.

En 1983, des déficients mentaux légers sont accueillis et apprennent des métiers de bouche : Boulanger, pâtissier, glacier, chocolatier.
Un comptoir permettra aux habitants de venir s’approvisionner en produits forts appréciés.
A l’issue de ces formations, un bon nombre d’élèves trouvent un travail et s’intègrent dans la vie socio-économique.

Les écoles maternelles et primaires qui, elles aussi ont vécu un plein essor fermeront leurs portes mais les locaux seront occupés par un nouvel établissement destiné aux jeunes en difficultés « LA CALESTIENNE » où une formation d’ouvrier polyvalent dans le domaine de l’environnement est dispensée.

2000 : L’imposant bâtiment est acheté par la Régie des bâtiments en vue d’y aménager un centre d’accueil pour demandeurs d’asile géré par l’Agence Fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile

Le centre FEDASIL ouvrira ses portes en 2004 et accueillera ses premiers résidents durant le mois de novembre.

En 2008, le centre atteindra sa capacité totale de 200 places. L’équipe encadrante s’étoffera d’année en année.

A ce jour, 50 membres du personnel sont engagés pour assurer le bon fonctionnement du centre.
Le centre abrite une multitude de nationalités.

Il y a quelques jours, l'ouverture du centre a été fêtée autour d'un petit déjeuner...