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Information aux riverains du centre d’accueil de Pondrôme

21/08/2015
Comme vous l’avez sans doute appris par les médias, près de 3000 candidats réfugiés ont introduit une demande d’asile en Belgique en juillet. On n’en avait plus enregistré autant en un seul mois depuis janvier 2001 et l’augmentation, qui s’élève à 130% pour les quatre derniers mois est spectaculaire. 

Sans surprise, les migrants qui s’amassent aux frontières de l’Europe et débarquent en masse sur les plages italiennes et grecques, arrivent aussi en Belgique. Les exemples syriens et irakiens nous le rappellent : de nombreuses populations vivent dans un monde en guerre. Cela se reflète forcément dans les statistiques des demandes d’asile : depuis le début de l’année, Syriens, Irakiens, Somaliens et Afghans sont, de très loin, les principales nationalités qui frappent à la porte de l’Office des Etrangers. Si la Belgique a semblé un temps épargnée par le rush de ceux qui fuient leur pays, ce n’est plus le cas. Après une année 2013 calme et une faible augmentation du nombre de demandeurs d’asile en 2014 (625.000 demandeurs d’asile sont arrivés en 2014 en Europe, soit 0,1 % de la population de l’UE), les statistiques s’emballent : 1289 demandes en avril, 1708 en mai, 2289 en juin et 2960 en juillet. Des unités mobiles : une mesure supplémentaire et provisoire Le déploiement des places « Tampons » existantes ne suffit plus. (cf: article "Les places tampon sont activées - voir lien ci-dessous)C’est ainsi que le 6 août 2015, le gouvernement a donné son feu vert à la création de places d’accueil supplémentaire dans les casernes. Toutefois, ces ouvertures prennent du temps même si les instances concernées (Fedasil, la Croix-Rouge et la Défense) font tout ce qui est en leur pouvoir pour aménager au plus vite ces sites afin de pouvoir y accueillir des demandeurs d’asile. C’est pourquoi le 14 août, le gouvernement fédéral a décidé de placer temporairement les unités mobiles dans les centres d’accueil de Fedasil.  Ces unités mobiles sont utilisées par les militaires lors de mission à l'étranger.Au total, 150 unités seront réparties dans les 13 centres fédéraux et pourront accueillir environ 900 personnes.L'accueil est temporaire, normalement prévu le temps que des places se libèrent dans les bâtiments.Bien que le centre d’accueil ne soit pas concerné par les places « Tampon »,  le centre d’accueil de Pondrôme l’est en ce qui concerne les unités mobiles.  En pratique, 72 personnes sont attendues fin août à Pondrôme. Elles seront hébergées dans ces petites maisons de toile, d’une capacité de 6 places, sur le site existant.  Les personnes accueillies dans ces facilités mobiles jouiront du même accompagnement que celles hébergées dans un centre d’accueil.  Comme les autres résidents, ce groupe devra se soumettre aux mêmes règles de vie en communauté. Un comité de monitoring assure en continu le suivi de la situation dans le réseau d’accueil et de la mise en œuvre des différentes mesures. Plusieurs emplois temporaires créés Afin d’assurer le bon fonctionnement du centre d’accueil de Pondrôme, plusieurs emplois temporaires sont créés et divers profils sont recherchés (plus d’informations sur www.fedasil.be/fr/jobs). Vu le caractère urgent de la mesure, les personnes intéressées par ces emplois doivent soumettre leur candidature en ligne. Conscients des difficultés réelles qu’implique l’accueil de ce nouveau groupe, les collaborateurs du centre de Pondrôme se mobilisent et font tout ce qui est en leur pouvoir pour accueillir ces nouveaux arrivants d’une manière décente.  Si vous avez des questions, nous vous invitons à prendre contact avec l’équipe de direction du centre:Nicolas GENIN, directeur 082/68.70.51 Agnieszka SEPIOL, directrice adjointe 082/68.70.52