La fraternité/sororité humaine est à l’honneur !
La Journée mondiale de la fraternité/sororité humaine est née de la conviction de s’engager - aux niveaux international et local - pour répandre la culture de la tolérance, de la coexistence et de la paix afin de promouvoir et encourager le respect des droits humains et des libertés fondamentales pour toutes et tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion.
Et quel meilleur lieu que le Refuge pour servir d’exemple !
En effet, plus de soixante nationalités cohabitent et communiquent entre elles au travers de 22 langues différentes. Cette richesse d’idiomes peut parfois s’avérer être un obstacle à franchir pour certain.es, toutefois, celles et ceux qui ont franchi le pas s’en réjouissent aujourd’hui.
C’est le cas d’Aïssatou, Asmar, Farah, Nahomi et Khayria qui se sont rencontrées dans les couloirs du centre il y a maintenant près de trois ans. Et ce n’est pas la barrière de la langue qui les a empêchées de devenir aujourd’hui inséparables. Les enfants ont d’ailleurs été le déclencheur de leurs différentes rencontres. Un biais qui les a amenées à se parler, à se conseiller mais aussi à s’épauler mutuellement dans les moments un peu plus délicats. Aujourd’hui, leurs relations se sont déployées bien au-delà de leur rôle de maman. C’est ainsi qu’elles ont pu, ensemble, s’adonner à une multitude d’activités telles que la pratique du football, de la peinture – avec Asmar et Farah en guides artistiques - ou même à des ateliers de cuisine. Et trois d’entre elles ont même été jusqu’à enflammer quelques pistes de danse des alentours.
Autre friendship story sans frontières, celle de Bader et Abdullah. Les deux acolytes se sont pour la première fois parlés autour d’une cigarette. Ce détail qui semble si anodin sera pourtant le leitmotiv d’une belle complicité naissante. En effet, depuis lors, les deux copains se sont mis au défi d’arrêter de fumer. Pour ce faire, ils se lancent ensemble dans des marches interminables qui les mènent souvent dans les forêts avoisinantes. Et parce que marcher creuse l’appétit, ils s’invitent ensuite, l’un puis l’autre, à goûter à leurs spécialités culinaires respectives.