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Orientation culturelle pour les réfugiés syriens

13/11/2014
Avant que les réfugiés ne soient réinstallés en Belgique, Fedasil est allé à leur rencontre à Istanbul pour leur donner un aperçu de leur future vie en Belgique.

Le premier groupe de réfugiés dans le cadre du programme belge de réinstallation 2014-2015 arrive en Belgique cet automne. Il s’agit de 75 Syriens ayant fui les violences de la guerre et qui se sont réfugiés en Turquie. Ils ont été sélectionnés par le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) en septembre dernier, sur base des dossiers soumis par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Il s’agit de 16 familles avec enfants et de 4 personnes isolées, qui se sont réfugiées dans les villes d’Ankara et d’Istanbul.Lors de ce voyage, la délégation de Fedasil a également rencontré les organismes impliqués dans la réinstallation des réfugiés syriens : l’UNHCR, le bureau de l’OIM en Turquie et le consulat belge.Orientation culturelleDu 1er au 9 novembre, l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fedasil) est allée à la rencontre des réfugiés à Istanbul, où tous séjournent pour le moment en attendant leur départ pour la Belgique et leur premier séjour en centre d’accueil. L’objectif de cette rencontre était de présenter aux réfugiés les différents aspects de la vie en Belgique : le système d’éducation, le marché de l’emploi, la législation en matière de réunification familiale, le système des soins de santé, le coût de la vie, etc.Les activités d’orientation culturelle étaient principalement destinées aux adultes. Comme les réfugiés étaient nombreux, la mission a été divisée en deux, permettant ainsi d’interagir avec des groupes plus restreints. Pour chaque thème, les personnes étaient invitées à participer activement, en prenant part à un petit jeu ou en posant des questions.© FedasilLes Syriens ont montré beaucoup d’intérêt pour la Belgique, posant des questions parfois fort pointues ou démontrant déjà une bonne connaissance du pays. Cependant quelques inquiétudes persistaient telles que le coût élevé de la vie et l’apprentissage d’une nouvelle langue. La mission de Fedasil a permis d’apaiser en partie ces craintes.