Pour pouvoir héberger toutes les personnes qui demandent la protection dans notre pays, Fedasil a augmenté rapidement sa capacité d’accueil, et l’agence prévoit d’augmenter la capacité encore.

Cette semaine, le réseau de Fedasil et ses partenaires a franchi la barre des 30.000 places disponibles. Ces places sont réparties dans plus de 80 centres collectifs, mais aussi dans des logements individuels organisés par des CPAS partenaires et des associations.

2.904 places en trois mois

Les centres d’accueil récemment ouverts sont notamment situés à Geel, Glons, Lommel, Lombardsijde, Molenbeek, Marcinelle, Evere, Bruxelles, Ypres et Nonceveux. Depuis le 1er novembre 2021, ce sont ainsi plus de 2.904 nouvelles places qui sont disponibles.

Pour Fedasil et ses partenaires, la recherche et l’ouverture de centres d’accueil représentent une charge de travail très importante, tant pour les équipes opérationnelles et techniques, que pour les personnes chargées du recrutement du personnel, alors que le contexte est celui de l’urgence.

Ces nouveaux centres ne sont toutefois pas suffisants pour héberger tous les candidats à l’asile qui se présenteront ces prochaines semaines devant notre centre d’arrivée (le Petit-Château à Bruxelles). Fedasil continue la prospection de nouveaux sites, et d’autres ouvertures de centres sont encore prévues ces prochains mois. La création de places d'accueil ne représente toutefois qu'une partie de la solution : les sorties du réseau doivent également suivre.

Un réseau sous pression

Fedasil doit faire face depuis plusieurs mois à une forte pression sur son réseau d’accueil. Ces derniers mois, par manque de places, des personnes qui se présentaient devant notre centre d’arrivée à Bruxelles (le Petit-Château) se retrouvaient régulièrement à la rue, sans solution de logement. La situation s’est améliorée depuis le début d’année, puisque tout le monde peut être accueilli grâce aux récentes ouvertures de centres.

La pression sur le réseau d’accueil de Fedasil s’explique par la hausse des demandes d’asile en Belgique (en particulier d’Afghanistan) et le rallongement de la durée de séjour dans les centres. Fedasil a également perdu une partie de sa capacité d’accueil lors des inondations qui ont touché la Wallonie en juillet 2021 (500 places restent inutilisables). De plus, les centres d’accueil doivent réserver une partie de leurs places pour l’isolement Covid.