« J’aime l’idée d’apprendre sans cesse et de rencontrer des personnes d’horizons différents »
Peux-tu te présenter et nous indiquer quelle fonction occupes-tu au sein du centre d’accueil ?
Je m’appelle Samuel, j’ai 31 ans et je suis assistant social au sein du centre Fedasil Mouscron.
Depuis quand travailles-tu chez Fedasil ?
Bientôt depuis un an. J’y suis rentré d’abord comme médiateur et ensuite assez vite, un poste d’assistant social s’est libéré.
Qu’est-ce qui t’a amené à t’orienter vers le secteur de l’accueil des demandeurs de protection internationale ?
Déjà durant mes études, j’ai eu la chance d’avoir une première expérience en travaillant au centre ADA Croix-Rouge de Tournai. Et c’est un travail qui m’a beaucoup plu.
Ensuite, c’est un secteur qui est fort diversifié et où le contact avec l’humain est très présent. J’aime également l’idée d’apprendre sans cesse et de rencontrer des personnes d’horizons différents.
As-tu un moment vécu au Refuge que tu souhaiterais nous partager ?
Il y en a beaucoup !
Il ne faut pas oublier que le public avec lequel nous travaillons est constitué pour la plupart d’individus fragilisés, ayant fui des situations où leur vie était en péril. C’est donc toujours réjouissant de les accompagner dans des moments positifs.
Ou même parfois quand ils ont la possibilité d’obtenir des choses qui nous paraissent ordinaires : un accès à l’éducation, à des soins particuliers ou même participer à une activité récréative.
En cette période de crise sanitaire, comment ton équipe travaille quotidiennement ?
Etant donné que la plupart des institutions sont fermées ou ne reçoivent plus, il aurait été dérisoire de maintenir nos missions habituelles en tant qu’assistant social. L’équipe sociale vient donc renforcer l’économat, la logistique et l’accueil en effectuant quelques tâches comme le check santé, la distribution de tickets lors des repas et la vérification des règles de distanciation sociale.
Nous continuons toutefois à effectuer des permanences sociales l’après-midi, à tour de rôle.
Un dernier mot ?
Je remarque que malgré la période difficile que nous vivons, et les critiques de certains groupes extrémistes, beaucoup de gens nous aident par des dons de matériels et des mots d’encouragement. Et puis, c’est franchement un plaisir de travailler avec les collègues du centre de Mouscron.