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Je suis Bruxelles

25/03/2016
Le directeur des centres Fedasil de Sugny et Pondrôme, Nicolas Genin, coupe court aux rumeurs : "les réfugiés de nos centres ont été ébranlés comme tout le monde."

Les commentaires racistes et les amalgames ont rapidement envahi la toile après les attaques terroristes de mardi à Bruxelles. Les réfugiés sont régulièrement pris pour cible. Des rumeurs ont d'ailleurs circulé autour des centres Fedasil de Sugny et de Pondrôme. Aujourd'hui, le directeur, Nicolas Genin, rétablit la vérité : « Non, les résidents ne se sont pas réjouis des attentats. ».Voici, en vrac, quelques-uns des propos qu'il a tenus lors de notre interview web du « Rendez-vous de midi ».« Ils ont été consternés. Cela a engendré beaucoup d'émotions, beaucoup de recueillement et de tristesse, de la crainte aussi. Parce qu'ils ont quitté l'insécurité de leur pays pour se rendre dans un pays qu'ils pensaient sûr. »« Ils ont aussi peur des amalgames et d'être stigmatisés »« Très vite, des résidents ont voulu manifester leur soutien à la Belgique. Certains ont par exemple proposé d'aller donner leur sang. Une minute de silence a également été respectée hier. Elle a d'ailleurs duré près de 30 minutes à Sugny. C'était un moment très fort et très émouvant. A Pondrôme, certains ont réalisé des dessins de paix et de solidarité à la craie sur le sol du parking. Ils veulent montrer qu'ils sont aux côtés des Belges.»