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Journée mondiale des réfugiés 2020

19/06/2020
Qui sont les personnes dans les centres d'accueil en Belgique ? Rencontre avec Amy, originaire du Salvador, qui séjourne à Florennes.

Chaque année pour la Journée mondiale des réfugiés (20 juin), nous nous penchons sur les récits de personnes en exil, forcées de quitter leur maison et leur pays en raison de la guerre, de la violence ou de la persécution.

Les personnes en exil, ce sont aussi des mères, des pères, des frères et sœurs, des jardiniers, des artistes, des personnes avec des aspirations et des peurs. Pour la Journée mondiale des réfugiés, nous avons demandé à 28 résidents de partager un morceau de leur histoire avec nous, dans le but de faire connaître les personnes se cachant derrière les chiffres.

« Le français ? Un vrai défi pour notre famille ! »

« Je m’appelle Amy, je viens du Salvador. Je suis la maman de Gaël, 8 ans et Jaico, 6 ans. Mes enfants adorent l’école. Mon mari et moi sommes enchantés que leur scolarité se passe bien, nous sommes également excités de les voir apprendre le français.

Depuis notre arrivée, nous sommes tous très motivés pour apprendre cette nouvelle langue. Je fais énormément d’efforts pour parler avec le personnel de Fedasil, pour apprendre de nouveaux mots ou améliorer ma prononciation. C’est un vrai défi pour notre famille ! Nous savons que le français nous permettra de parler avec la population locale, de découvrir ses coutumes et de s’intégrer plus facilement. C’est très important !

Ces quelques mois de confinement ont été difficiles pour nos enfants car nous avons dû les garder dans la chambre. Nous avons reçu des jouets au centre pour les occuper et toute la famille s’est mise aux films et dessins animés en français. Il était nécessaire de maintenir les apprentissages de chacun durant cette période.

À l’annonce de la rentrée scolaire, nos enfants étaient si heureux ! Malheureusement, aucun des amis de mes garçons n’est revenu à l’école. Il s’agit pour la plupart d'autres enfants d’origine hispanique du centre. Cela est très difficile surtout pour Jaico, le plus jeune. Nous les encourageons dès lors à aller vers les petits enfants qui parlent français et d’oser mettre en pratique ce qu’ils ont appris pendant cette période. »

Amy, salvadorienne.

Réside au centre de Florennes.

 

Découvrez les récits d’autres résidents sur notre page "témoignages".